Sappho (détail), Gharles-Auguste Mengin, 1877. |
Les poèmes de Louise Labé font écho aux fragments de Sappho dont la poétesse lyonnaise connaissait très probablement l'existence grâce au cercle de Maurice Scève et de ses amis.
Il me paraît égal aux dieux, l’homme qui, assis en face de toi écoute ta douce voix et ton rire charmeur qui
affole mon cœur.
Moi, à ta vue, je reste sans voix, ma langue se brise, la fièvre me brûle, mes yeux se brouillent, mes oreilles bourdonnent, je sue, je frissonne, je verdis, je crois mourir
Moi, à ta vue, je reste sans voix, ma langue se brise, la fièvre me brûle, mes yeux se brouillent, mes oreilles bourdonnent, je sue, je frissonne, je verdis, je crois mourir
Sappho, Le Désir, trad. de F. Vervier, Mille et une nuits, 1993.
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