Vive et preste comme un oiseau :
À la main une fleur qui brille,
À la bouche un refrain nouveau.
C’est peut-être la seule au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D’un seul regard l’éclaircirait !
Mais non, ma jeunesse est finie…
Adieu, doux rayon qui n’a pas lui,
Parfum, jeune fille, harmonie…
Le bonheur passait, il a fui !
Nerval, Odelettes, 1852.
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